Toiletteur

Formation complète assurée par l'IFSA

Placés entre ces mains expertes, les toutous retrouvent un poil soyeux, une coupe affûtée et des yeux éclatants.

De l'énergie, CC n'en manque pas. Après dix ans passés dans la restauration, elle se lance dans le toilettage canin. Sept ans plus tard, elle est directrice de son salon à Paris et a déjà à son actif un titre de championne de France et du monde par équipe de toilettage. Spécialisée dans les cockers et les terriers pour les concours, elle prend en charge tous les types de chiens dans son salon.

« Plus le défi est élevé, plus ça me plaît. Amenez-moi un chien croisé qui ressemble à une serpillère et je m'amuse... Hors de question d'appliquer une coupe standardisée au rasoir, je fais du sur-mesure aux ciseaux. Je m'adapte à la morphologie et au tempérament de l'animal. Je jette aussi un coup d'œil au maître. Si le propriétaire est plutôt classique, je fais sobre. Si je sens un brin de folie, je me permets quelques extravagances. Un bon travail ne se voit pas, la coupe doit avoir l'air naturel. Chez un fox-terrier à poil dur, on doit garder l'aspect du pelage, ne pas dénaturer l'animal. Je m'intéresse beaucoup à l'épilation des poils morts qui permet de raviver la couleur et redonner de l'éclat. C'est vraiment ce côté artistique, non routinier qui me plaît. J'ai choisi ce métier par amour des animaux, même s'il est très physique. Ceux qui veulent se lancer dans cette voie doivent s'attendre à déployer beaucoup d'énergie et ne pas compter leurs heures.
Mon conseil : optez pour une bonne formation pour pratiquer un maximum sur le terrain. Laver, couper, sécher encore et encore jusqu'à être capable de développer son propre style, sa « patte » qui fera la différence auprès de la clientèle. Les gens sont très exigeants, ils attendent que le service soit à la hauteur. »

Etudes : Brevet de toiletteur conin (à partir de 16 ans).
Salaire net mensuel : de 1000 € à 2000 €. Parfois plus quand le salon est réputé et a une clientèle fidèle.
Débouchés : nombreux à condition de se mettre à son compte.