Vétérinaire

Spécialiste de la médecine et de la chirurgie des animaux, il assure le suivi et le soin de ses patients en ville ou en milieu rural.
51 % des praticiens sont spécialisés dans la prise en charge des animaux de compagnie (chien, chat en majorité) contre 38% seulement pour les animaux de ferme (un secteur où l'on gagne en moyenne 1200 € de plus par mois mais où l'on peut être
appelé de jour comme de nuit pour les vêlages). Dans cette filière, beaucoup de vocations mais peu d'élus. Premier obstacle : le niveau de sélection drastique (2 000 inscrits, 500 reçus) à l'entrée des quatre écoles vétérinaires françaises situées à Maisons-Alfort, Lyon, Nantes et Toulouse.
En complément de la médecine traditionnelle, certains praticiens optent pour des thérapeutiques douces pour soigner certaines maladies.


Vétérinaire Ostéopathe
Il manipule muscles et articulations d'un animal pour restaurer la mobilité des organes et des différentes structures de l'organisme.
Enseignée depuis quelques années dans les écoles vétérinaires de Nantes et de Lyon, cette discipline souffre encore d'un manque de réglementation. C'est une pratique pourtant extrêmement répandue dans le milieu équin où ses bienfaits sont depuis longtemps reconnus par les professionnels.

Vétérinaire Acupuncteur
Issue de la médecine traditionnelle chinoise et bien connue des humains, l'acupuncture peut se pratiquer sur les animaux.
Cette technique chinoise millénaire vise à rétablir l'équilibre énergétique du corps, en lui donnant l'impulsion nécessaire via l'implantation de fines aiguilles à des endroits spécifiques. Chez les animaux, elle est utilisée pour soulager l'arthrose et certaines inflammations. 300 vétérinaires pratiquent actuellement cette thérapeutique, bien qu'elle ne soit pas encore intégrée au cursus vétérinaire.

Vétérinaire Biothérapeute
Il utilise des méthodes thérapeutiques fondées sur l'emploi d'organismes vivants.
Bien qu'elles ne soient pas enseignées dans les écoles, plus de 700 vétérinaires avouent avoir parfois recours à l'homéopathie, la phytothérapie ou encore la micro-nutrition : pour faciliter la récupération après une chirurgie ou en traitement complémentaire lors d'une chimiothérapie pour stimuler la production de globules blancs. Leurs applications sont nombreuses et les effets secondaires rares. Des études cliniques sont en cours pour prouver leur efficacité et légitimer leur prescription.


Etudes : Bac + 7 ans (Bac S + prépa veto + concours + 5 ans en école nationale vétérinaire).
Salaire net mensuel : 2500 € en débutant. Avec expérience, 4500 €.
Débouchés : dépend des secteurs. Nombreux en zone rurale et dans l'industrie.[u]